Info. MADR: A la 53è session du Comité de Sécurité Alimentaire mondial (CSA) du 20 au 24 octobre 2025 à Rome en Italie, la délégation Centrafricaine a été présente.

A la 53è session du Comité de Sécurité Alimentaire mondial (CSA) du 20 au 24 octobre 2025 à Rome en Italie, la délégation Centrafricaine a été présente.

Journée du 22 octobre. Un évènement parallèle a été organisé par le pôle de coordination des systèmes alimentaires des Nations-Unies sur le thème : « Bâtir sur les résultats du sommet bilan d’Addis- Abeba de juillet 2025 pour transformer le système alimentaire »

La présidente du Comité de sécurité alimentaire mondial, son Excellence Mme l’Ambassadeur Nosipho Jizele a présidé la session. La Directrice de la sécurité alimentaire et de la nutrition, adjointe du coordonnateur national du dialogue sur les systèmes alimentaires en la personne de Mme Armelle SIOPATHIS y a participé comme panéliste.

Son intervention a porté sur comment la RCA compte mettre en œuvre les recommandations de l’appel à l’action d’Addis-Abeba et quels outils, ressources et autres appuis dont les pays ont besoin pour adresser les défis spécifiques à l’Afrique. Dans ses propos introductifs ,elle a remercié le pôle de coordination du système alimentaire de lui avoir accordé cette opportunité de partager l’expérience de la République centrafricaine et par ce biais de s’exprimer sur des aspects qui touchent les autres pays africains ; la participation de la délégation de la RCA au sommet bilan d’Addis Abeba et les remontées d’informations positives qui s’en sont suivies ont contribué à améliorer la collaboration avec les partenaires techniques et financiers  dans le processus de transformation de notre système alimentaire en République centrafricaine

Elle a ensuite décliné les actions menées, les avancées et les besoins en terme d’appuis pour adresser huit défis majeurs liés à la transformation du système alimentaire en RCA , en lien avec les 5 pistes de recommandations de l’appel à l’action d’Addis-Abeba, à savoir : l’opérationnalisation de la coordination nationale ; le Suivi et la lisibilité des financements existants ; la faible capacité des ministères sectoriels ; la faible capacité de la Recherche agricole ; la faible modernisation de l’agriculture ; la faible capacité de transformation agro-alimentaire ; la faiblesse des systèmes de collecte de données et du suivi évaluation ; la faible implication du secteur privé et du partenariat public privé ; la faible promotion des approches innovantes. L’intervenant du Liban a complètement adhéré à cette analyse qui correspond à la situation de son pays.

Les avancées ont été saluées par les participants. Les remerciements adressés à la FAO et l’ONG WHH qui ont permis à la délégation centrafricaine de participer à cette 53è session du Comité de sécurité alimentaire mondial et de contribuer ainsi à renforcer les capacités et partager notre expérience pour contribuer à améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle à l’horizon 2030.

Fortuné NGREMALE (admin)